La Fourmilière construire un avenir solidaire
Découvre l’histoire de la fourmilière depuis sa création
En 2016, après avoir accompli une mission humanitaire à l’étranger, Marion Robert rentra chez elle, la tête remplie d’expériences inoubliables et d’un profond désir d’aider son prochain. Cependant, elle se heurta rapidement à un dilemme partagé par de nombreuses personnes de sa génération : le manque de temps, la réticence à s’engager sur le long terme, et l’incapacité à choisir une cause spécifique à soutenir.
Marion ne voulait pas se perdre dans le dédale des grandes organisations caritatives, où il était souvent difficile de voir l’impact concret de son travail en raison de la complexité et de la bureaucratie inhérentes à ces structures. Elle aspirait à quelque chose de plus direct, de plus accessible, de plus proche de sa communauté. Et c’est ainsi qu’est née l’idée de La Fourmilière.
Elle en parla à cinq de ses amis, tous animés par la même volonté de faire le bien, mais confrontés aux mêmes obstacles. Ils décidèrent de se lancer ensemble dans la création de cette nouvelle initiative.
Comment rendre le bénévolat simple et accessible à tous ?
Ils cherchèrent la réponse dans l’action elle-même. Ils voulaient créer une véritable communauté, où le bénévolat serait une expérience enrichissante, presque festive. La Fourmilière devint alors un lieu où les bénévoles pouvaient s’inscrire à des actions solidaires auprès d’une trentaine d’associations partenaires, chacune soutenant des causes variées.
Que ce soit la lutte contre la précarité, la promotion de la mixité sociale, la protection de la nature et de l’environnement, ou encore l’intégration de personnes primo-arrivantes en France, La Fourmilière offrait une multitude de missions auxquelles la communauté de bénévoles pouvait s’engager. Cette diversité de causes reflétait les préoccupations variées de ses membres, éliminant ainsi la difficulté de choisir une seule cause.
L’aspect festif et rassembleur de La Fourmilière était une caractéristique clé. Marion Robert et son équipe organisaient régulièrement des événements qui unissaient la communauté. Des « soupes impopulaires » dans des centres d’hébergement d’urgence aux Noëls solidaires, en passant par le ReilleFugiés Festival au Village Reille, les bénévoles se retrouvaient pour partager des moments inoubliables tout en œuvrant pour des causes sociales et solidaires.
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Une nouvelle vision du bénévolat
L’objectif de La Fourmilière était de transformer la vision traditionnelle du bénévolat et d’éliminer les barrières associées à l’engagement dans les associations. Et cette initiative rencontra un franc succès. En cinq ans seulement, la communauté de La Fourmilière passa de 6 à 10 000 personnes, avec plus de 16 700 missions effectuées au profit de diverses structures. Cela témoignait du réel intérêt pour ce nouveau modèle de bénévolat, plus accessible et plus direct.
Mais La Fourmilière ne se contenta pas de créer un lien solide entre les bénévoles et les associations. Elle étendit son influence en collaborant avec des entreprises telles qu’Airbnb, Fabernovel, Edenred ou EY. Le but était de faciliter l’engagement associatif pour les employés de ces entreprises, montrant ainsi que le bénévolat pouvait être intégré harmonieusement dans la vie professionnelle.
Ainsi, l’histoire de La Fourmilière démontrait que même face au manque de temps, à l’hésitation à s’engager sur le long terme, et à la difficulté de choisir une cause spécifique, il était possible de créer une véritable communauté tournée vers l’action et la solidarité. Marion Robert et ses amis avaient ouvert la voie à une nouvelle approche du bénévolat, où chaque petite action contribuait à un changement positif dans le monde.
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